Café ESG : choisir le label adapté à vos besoins
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Vous n’avez pas pu assister à notre dernier Café ESG ?
Pas de panique : nous avons préparé un résumé clair et concis de ce qu’on a partagé lors de cette session.
L'objectif : vous aider à y voir plus clair pour avancer dans vos projets de durabilité.
Quels sont les enjeux ?
Les labels RSE se multiplient et s’imposent de plus en plus comme un passage obligé pour les entreprises qui veulent crédibiliser leur démarche. Sollicités par leurs clients, leurs investisseurs ou simplement pour structurer leur stratégie interne, les dirigeants se posent tous la même question :
Quel label choisir ? Quelles sont les différences entre Lucie, l'évaluation EcoVadis, Engagé RSE et les autres ? Qu’est-ce qui est reconnu, utile, et adapté à la taille et aux moyens de mon organisation ?
Lors de ce Café ESG, nous avons fait le point sur les grands labels généralistes, expliqué leurs spécificités et partagé des conseils pratiques pour éviter les mauvaises surprises.
Principaux enseignements à retenir
1. Il n'existe pas de label universel
Il n’existe pas de “meilleur” label en soi. Le bon choix dépend de vos objectifs : répondre à une exigence client, donner de la visibilité à vos engagements ou encore structurer vos pratiques en interne.
2. Les grands labels et évaluations comme repères fiables
- Lucie : un label ancré en France, reconnu pour son accompagnement pas-à-pas.
- EcoVadis : exigeant et largement reconnu, il valorise l’impact global et la communauté.
- Engagé RSE (AFNOR) : directement lié aux normes ISO, adapté aux entreprises qui veulent un cadre structuré et normatif.
3. Anticiper les efforts nécessaires
Chaque label demande du temps, des ressources et un budget, qui peut parfois être conséquent. Les calendriers et la charge de travail varient fortement : il est essentiel d’aligner ses ambitions avec ses moyens.
Bonne pratique : Évaluer d’abord la maturité RSE de son entreprise avant de viser un label exigeant. Mieux vaut avancer étape par étape que se lancer dans un processus trop lourd.
Erreur à éviter : Choisir un label uniquement pour cocher une case ou répondre dans l’urgence à une demande client, sans lien avec sa stratégie long terme.
Les questions posées en live
Quelques-unes des questions qui ont animé la discussion :
- Par où commencer quand on n’a jamais travaillé sur la RSE ?
Commencez par un diagnostic simple : cartographiez vos pratiques existantes (RH, achats, environnement, gouvernance). Cela vous donnera une base pour choisir un label adapté à votre niveau de maturité.
- Combien coûte une labellisation ?
Les coûts varient beaucoup : de quelques centaine ou milliers d’euros pour un label comme Lucie à plusieurs dizaines de milliers pour des démarches plus lourdes comme B Corp ou ISO. Il faut aussi compter le temps interne mobilisé.
- Est-ce utile d’avoir plusieurs labels en même temps ?
Pas forcément. Mieux vaut en choisir un pertinent et le faire vivre plutôt que de multiplier les logos. Certains labels sont néanmoins complémentaires (ex. Lucie + ISO 26000).
- Quelle différence entre un label et une certification ISO ?
Une certification ISO est un audit normatif basé sur un référentiel précis. Un label est plus large et vise à valoriser l’ensemble de la démarche RSE auprès des parties prenantes.
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